Cela faisait un long moment que je n’avais publié d’article sur mon blog.
Alors fin août 2018, il y a plus de deux ans, pendant la fin de mes vacances, je me suis attelé à démonter un zoom dont la bague de mise au point ne tournait plus. Et quel zoom, un Angénieux 28-70 à ouverture constante 2,6 en monture Nikon.
Donc, comme d’habitude, je constate la panne: on peut à peine bouger la bague de mise au point. On ne force pas, on tape pas dessus, on démonte calmement.
Première étape, la baïonnette. On voit déjà pas mal de matière organiques qui n’ont rien à faire là. Un sérieux nettoyage s’imposera par la suite.
Il est vrai que l’objectif est lourd et on ne voit pas beaucoup de plastique. C’était la norme et le symbole de qualité de l’époque. Les années ont passé depuis et il ne reste plus que du polycarbonate ou du plastique fragile.
Quand on trouve une vis qui se ballade, c’est pas bon signe. Mais elle est bloquée, et c’est mieux, elle n’aura pas trop bougé et abimé le reste.
A partir de là, une fois récupéré toutes les vis, on nettoie, on lubrifie et on remonte le tout dans le bons sens. Je conseille de freiner la tête des vis au vernis à ongle. C’est simple, rapide, efficace et les japonais le font depuis 50 ans.
Optiquement l’objectif n’est pas mauvais du tout, mais n’était tout de même pas au niveau de la concurrence japonaise de l’époque qui maitrisait parfaitement les technique de montage. Et pour cause, quelques années après, Angénieux arrêtait les objectifs photos pour se consacrer à la vidéo et au domaine militaire.