Un client m’a demandé de regarder son appareil photo numérique. Il s’agit d’un Panasonic Lumix DMC-TZ5.
Le but est de réparer les volets de l’objectif qui s’ouvrent et se ferment sans que l’on y prête attention.
Suite à une soirée arrosée, le pauvre petit appareil s’est mouillé juste sur le devant de l’objectif. Une fois sec, un des volets était bloqué et il était impossible de prendre une seule photo car l’écran indiquait une erreur.
On se lance dans le démontage, avec beaucoup d’ardeur. Au début, c’est toujours comme cela, mais par la suite, quand le démontage devient de plus en plus périlleux, on commence à regretter d’avoir ouvert le bidule.
Mon établi étant bondé, je m’étale sur la table du salon, confiant dans ma nappe pas vraiment antistatique.
Maintenant, il faut démonter l’objectif.
Il est surement inutile de dire que les petits films souples sont assez fragiles, mais je préfère le rappeler. Une seule petite piste coupée et l’appareil va directement à la poubelle.
À ce stade, il ne reste plus qu’a nettoyer toutes ces petites pièces à l’eau tiède avec un petit pinceau fin. On sèche, et on remonte le tout.
Le reste est assez simple. Il suffit de remonter tout ce que l’on vient de démonter.
L’appareil fonctionne de nouveau à la perfection et son propriétaire est content.
Je tenais à dire pour terminer que ce matériel, bien que bon marché et tout même ancien, est extrêmement bien conçu. Il n’y a aucun fil à dessouder et le nombre de connecteurs est vraiment limité, les vis sont peu nombreuses et la qualité des matériaux est étonnante. L’aluminium est très souvent présent et les plastiques sont vraiment costauds. Comme je possède un antique TZ3, j’ai voulu voir comment il était construit, par curiosité. C’est quasiment le même, à cela près que l’appareil est plus gros car encore plus ancien. Je vais le re-démonter pour faire un petit article.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez réparer un appareil.